Domaine D'espéranceDomaine D'espérance
©Domaine D'espérance|F.FERRANTI

On distille au domaine d'Espérance

À l’automne, il se passe plein de choses en Landes Intérieures… Les paysages se parent de belles couleurs, les ceps commencent à pousser et c’est surtout le moment de distiller le vin nouveau pour préparer la nouvelle eau de vie locale : l’Armagnac.

Nous voilà donc parties avec Marjorie, Laurana et Marilyn pour découvrir le domaine d’Espéranceen pleine distillation dans le petit village de Mauvezin d’Armagnac !

by Carine

Claire, la propriétaire nous accueille

A peine arrivées, Claire nous met rapidement dans le bain et nous accueille dans l’un de ses trois chais. L’occasion de débuter la visite par une introduction sur les étapes nécessaires à la fabrication de l’armagnac.

Cette vigneronne nous partage ensuite l’un des secrets qui donnent le parfum si particulier à son armagnac. “Les barriques dans lesquelles vieillit l’armagnac sont toutes en chêne pédonculé gascon à larges grains”. Ce bois permet d’aérer davantage l’eau de vie pendant la troisième phase de fabrication.

Et parce que sa production reste 100% locale, Claire travaille avec l’un des derniers artisans-tonneliers gascons. Avec lui, elle choisit le type de brûlage, ce qui donne ce goût boisé/vanillé à son armagnac.

Une passion venue de loin !

 

Claire revient sur son histoire et celle de ce magnifique domaine dont elle et son mari sont propriétaires depuis 1990. Avant leur arrivée, la bâtisse ne comportait que 4 hectares de vignes et était quelque peu laissée à l’abandon. Cela n’a pourtant pas découragé ce jeune couple venu de Londres qui, voyant les anglais acheter en Aquitaine, décide de tenter sa chance en Gascogne.

Claire nous confie avoir débuté son activité par la fabrication de vin, car “l’armagnac doit vieillir longtemps avant d’être commercialisé”.

Aujourd’hui, c’est bel et bien l’armagnac que la passionnée fabrique “comme elle l’aime”, au beau milieu de ses 45 hectares de vignes. Si les locaux viennent s’en procurer directement au domaine, nous comprenons grâce à la collection d’étiquettes russes, anglo-saxonnes et italiennes que la renommée de cette eau de vie dépasse largement les frontières de la région !

La distillation sur le domaine

 

En période hivernale, nous sommes dans la seconde étape de transformation, celle pendant laquelle le vin est transformé en eau de vie.

“La distillation doit être effectuée avant le 31 janvier de l’année qui suit la récolte et dure 18 jours chez nous” précise la passionnée.

Pour l’occasion, Claire fait venir un alambic ambulant que nous avons la chance d’observer. C’est cette machine en cuivre pur qui distillera le vin jour et nuit et donnera cette eau de vie si particulière.

“Le vin vieillira ensuite dans un fût en chêne, que l’on appelle “pièce” dans le milieu de l’armagnac”, nous dit-elle.

 

Bonus !

 

A la fin de notre visite, Claire nous réserve une belle surprise : celle de la préparation du brûlot.

Si chaque maison possède sa propre recette, Claire y ajoute du sucre, des agrumes et quelques épices

L’étape suivante est un véritable spectacle, car il faut enflammer la préparation pour réduire l’alcool. En plus d’être un délice bien chaud, c’est un pur moment de convivialité que nous avons la chance de partager au Domaine d’Espérance !

 

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